
4 écrivains de langue arabe classique les plus connus
La littérature classique arabe désignée par le terme al-turâth est composée d’œuvres littéraires qualifiées d’artistique et d’ouvrages scientifiques ou d’érudition. Elle a été rédigée entre le VIe siècle jusqu’à la fin du XVIIIe siècle et est divisée en plusieurs catégories : l’exégèse du Coran, des poésies, des histoires, des batailles, ainsi que les généalogies et la science. Voici quelques grandes figures de cette littérature.
Cheikh Raslan
Le Dr Muhammad Saʻīd Raslān encore appelé Cheikh Raslan est un auteur arabe de la littérature classique. Diplômé en médecine, il a également une licence en art obtenue au Département de la langue arabe de l’université Al-Azhar et un doctorat dans les sciences des Hadiths. Décrit aussi comme un écrivain politique, il est l’auteur d’environ 49 œuvres littéraires dans le domaine de la religion musulmane et de l’art. Vous pouvez en savoir plus sur ce grand savant de la littérature classique arabe et ses ouvrages en visitant une librairie islamique.

Al-‘Abbās Ibn Al-Ahnaf
Né à Bassora, Al-Abbas est un écrivain issu d’une famille iraquienne installée à Bassora. Fasciné par la poésie et les études grammaticales, il refuse d’être un panégyriste ou un amuseur de galerie. Il fut notamment le poète attitré d’Haroun al-Rachid, et se distingue à la cour royale par ses élégies d’amour à l’endroit des femmes de la famille régnante.
Ses œuvres qui peuvent être consultées dans une librairie musulmane en ligne, sont présentées sous forme de fragments. Parfois, il s’agit aussi de poésies qui peuvent être facilement mises en musique. Ce poète se distingue notamment par sa langue fluide avec des nuances d’artifices qui démontrent son souci de valoriser son métier.
Abū Firās Al-Hamdānī
À la fois prince et poète, Abu Firas se distingue particulièrement par ses accents personnels tournés essentiellement vers les récits de bravoure et de malheur. Ce qui lui a valu le surnom de « soleil du temps » au Moyen-Âge. Ce grand érudit est issu de la grande famille des Hamdanites qui a régné sur la Syrie du Nord et la Haute Mésopotamie au Xe siècle. Son destin est intimement lié à celui de la dynastie dont il est issu et qui fait face aux conflits internes et aux rivalités diverses. Né en 320 de l’hégire, il mènera une vie officielle en tant que prince et occupera également des fonctions de gouverneur et de militaire. Abu Firas commence dans la poésie à la cour d’Alep où il ne tardera pas à donner un autre nom très célèbre à la poésie arabe : le Mutanabbī. Les œuvres d’Abu Firas sont disponibles dans les librairies islamiques.
Abu L-Fida
Issu de la dynastie kurde, Abu L-Fida est né à Damas en 1273. À partir de 1340, il devint le prince de Hamat qui est le fief de ses ancêtres depuis cinq générations. Suite à une investiture du sultan d’Égypte, il occupa les fonctions de courtisan et de sultan.
En plus de ses fonctions politiques, il se consacre également à la rédaction d’annales universelles. Son œuvre est orientée vers l’histoire préislamique et il s’inspire des livres anciens (récits légendaires d’Arabes, des livres d’astronomie, les données coraniques, etc.). Habité par un ardent désir de renouer avec le passé, il rédige une biographie du prophète que vous pouvez trouver dans une librairie musulmane.